« Poilus d’un jour »-Sortie au Vieil-Armand

La classe de CE2/CM1/CM2 s’est rendue au HWK dans le cadre du projet de classe sur le Centenaire de la Grande Guerre. Le « Souvenir Français » avait proposé de financer entièrement ce projet : visite + 100% du transport. Un grand merci à l’Association du « Souvenir Français » pour les enfants.

 

Le Hartmannswillerkopf, rebaptisé Vieil Armand après la Première Guerre mondiale, est un éperon rocheux pyramidal, dans le massif des Vosges, surplombant de ses 956 mètres la plaine d’Alsace du Haut-Rhin.

Un monument national y est érigé en souvenir des combats qui s’y déroulèrent durant le premier conflit mondial, en 1915 surtout. En effet, situé en droite ligne à 7 km de Thann et 6 km de Cernay, entre lesquelles passait la ligne séparant la partie de l’Alsace redevenue française dès 1914 et celle reprise par les troupes allemandes, le Vieil Armand était un sommet stratégique alors âprement disputé.

Le nom de Hartmannswillerkopf provient du nom du village de Hartmannswiller et de la butte (la « tête », Kopf) qui le surmonte. Les Poilus, à l’époque, ont rebaptisé (par déformation phonologique des Français ne parlant ni l’alsacien ni l’allemand) le Hartmannswillerkopf en Vieil-Armand. Il est également surnommé la « mangeuse d’hommes » ou la « montagne de la Mort » par les Poilus.

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Les principaux combats eurent lieu les 19 janvier20 janvier26 mars25 avril26 avril et 21 décembre22 décembre 1915 faisant près de vingt-cinq mille morts dont une majorité de Français2. Parmi ces nombreux morts, on relève le général Marcel Serret et le capitaine Joseph Ferdinand Belmont.

Au sommet, au niveau de la croix, il y a environ 22 mètres qui séparent les lignes allemandes des lignes françaises. L’inconvénient de cette situation est que les lignes doivent constamment être silencieuses, car elles peuvent s’écouter les unes les autres, et donc découvrir les stratégies de l’ennemi.

On peut distinguer deux parties distinctes sur le site du Hartmannswillerkopf aujourd’hui : d’une part le monument national constitué de la crypte et du cimetière militaire du Silberloch, d’autre part le champ de bataille avec ses vestiges et ses monuments.

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Dans la crypte se trouve un ossuaire qui renferme les restes d’environ 12 000 soldats inconnus ainsi que des armes et équipements récupérés sur le champ de bataille.

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