Avec l’aide précieuse d’une maman d’élève, Mme Lhoste, nous avons semé diverses variétés de légumes (racines, feuilles, fruits) et de fleurs que nous allons étudier ensuite en sciences !
Nous sommes entrés cette fois dans le vif du projet! Nous sommes devenus de vrais petits jardiniers en herbe et nous avons hâte de découvrir les petites plantules dans quelques jours!!
Afin de réaliser le plus précisément le tracé de notre jardin, notre maitresse Mme Miny nous a proposé un programme de construction. Ce travail en géométrie nous a vraiment passionnés même s’il n’a pas été simple et vraiment cette découverte du tracé avait vraiment du sens à nos yeux!!
Voici le programme de construction proposé par notre maitresse! A vos équerres, compas, règles!!!
Programme de construction de notre futur jardin :
1° Trace le rectangle ABCD de longueur 4 cm et de largeur 2 cm.
2° Trace I le milieu de [AB] et J le milieu de [CD].
3° Trace la demi-droite partant de I et passant par J.
4° Trace le point O sur [DJ] à 1,33 cm de D.
5° Trace le point O’’ sur [JC] à 1,33 cm de C.
6° Trace l’arc de cercle de centre O partant de C jusqu’à [IJ).
7° Trace l’arc de cercle de centre O’’ partant de D jusqu’à [IJ).
8° Trace un angle droit en J de façon à ce que [IJ) coupe l’angle droit en 2 angles de 45°.
9° Nomme le point M sur l’arc de cercle de centre O’’ et N le point sur l’arc de cercle de centre O.
10° Trace 3 segments parallèles à [JM], partant de la demi-droite [IJ) jusqu’à l’arc de cercle, distants de 1,33 cm (sous [JM]) et 2 segments parallèles au-dessus de [JM].
11° Trace 3 segments parallèles à [JN], partant de la demi-droite [IJ) jusqu’à l’arc de cercle, distants de 1,33 cm (sous [JN]) et 2 segments parallèles au-dessus de [JN].
Et voilà les résultats obtenus! Oui oui, nous y sommes arrivés!!
Avec notre maitresse, Mme Miny, nous avons eu l’idée de tracer notre potager sur le modèle du blason de notre village d’Autrey-lès-Gray!
Nous en avons profité pour faire une petite leçon sur l’histoire de notre village d’Autrey-lès-Gray!
Ce projet « potager » est en fait un projet pluridisciplinaire, nous travaillons plusieurs matières à la fois!!
Blasonnement : De gueules à trois chevrons d’or. Il a été adopté en 1979. Source : Armorial de France
L’héraldique vient du nom masculin « héraut », c’est-à-dire celui qui annonçait et décrivait les chevaliers entrant en lice (tournoi), celui qui annonçait les événements, qui portait les déclarations de guerre en tant qu’officier public au Moyen Âge. En plus d’être un adjectif, héraldique est un nom, un substantif féminin singulier désignant la science du blason. C’est donc l’étude des armoiries (ou « armes »). C’est aussi un champ d’expression artistique, un élément du droit médiéval et du droit d’Ancien Régime.
Mais va-t-on réussir à réaliser ce tracé assez complexe de notre potager à une petite échelle puis en grandeur réelle???
Réponse dans l’étape 3!!
M.le Maire de la commune d’Autrey-lès-Gray, M.Saccomani, nous a gracieusement prêté un morceau de terrain communal, situé juste derrière notre école, afin de réaliser notre potager!
Avec l’aide d’une personne du village équipé d’un tracteur, M. le Maire nous a retourné la terre à l’aide d’une petite charrue. En effet, nous avons eu besoin de leur aide car nous ferons notre potager sur un terrain qui n’a jamais été cultivé!!
Un grand merci à M.le Maire et à la gentille collaboration de cet habitant d’Autrey-lès-Gray!
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-Exemple du déraillement la nuit d’un train wagon-citerne près de Noidans-le-Ferroux. Les Allemands ont recherché les coupables et ils ont trouvé une liste de jeunes Résistants (dans une boite en ferraille) et en exemple, les Allemands ont envoyé 8 jeunes en déportation alors qu’ils n’étaient pas impliqués dans cet acte de sabotage. Un seul en reviendra vivant. Pour les Allemands, les Résistants étaient des terroristes car il faisait du sabotage.
-Le Général Pétain a supprimé la devise de la République : « Liberté, Egalité, Fraternité » par « Travail, Famille, Patrie ». Il a supprimé tous les partis politiques, il a supprimé toutes les élections, c’est lui qui décide de tout ! Il ne parle plus de « République française » mais d’ « Etat français ». Il pratiquait la censure : il supprimait les articles de journaux, on ne pouvait pas écrire des choses contre le gouvernement du Maréchal Pétain. C’est une dictature.
Le Préfet représente le Président de la République dans chaque département. Le Préfet (qui représente les autorités françaises) collabore et demande aux français de dénoncer les responsables des sabotages en leur offrant une somme d’argent énorme : c’est la délation (dénonciation). Les Allemands sont même choqués que les français se dénoncent autant !! S’il y avait eu moins de dénonciations, il y aurait beaucoup moins de prisonniers, d’arrestations… Pour encourager les gens à dénoncer, les autorités françaises promettent la discrétion, de ne pas dire qui a dénoncé !!
Exemples de Jeunes Résistants de notre région : Julien Dubois et Robert Garnier. Au moins 35 actions de sabotage ont eu lieu dans la région de Gray à partir de juin 1944. Ils étaient une trentaine-quarantaine de jeunes Résistants. Le chef du groupe était Julien Dubois. Robert Garnier a été arrêté et torturé à mort : il n’a jamais parlé et n’a jamais dénoncé ses camarades (pierre tombale à Theuley-lès-Vars : « Souvenir du maquis de Theuley-lès-Vars »).
C’étaient des Maquisards (hommes du maquis) très jeunes (18-20 ans) : un maquis est un groupe d’hommes qui va se cacher dans une région (dans la forêt chez nous, une région de montagnes, maquis corse…) où les Allemands ne pourront pas les retrouver.
STO : Service du Travail Obligatoire. 600 000 jeunes ont été volontaires pour faire le STO et ont rejoint les maquis comme cela. Ceux qui ne voulaient pas faire le STO, ils se cachaient. Ils apprenaient à manier les armes : les mitraillettes Sten (légères, fiables, qui se montent rapidement).
Les postes émetteurs permettaient d’envoyer des messages à Londres. On utilisait un langage (qu’on apprend) : le morse. Il fallait des mois pour savoir lire et écrire en morse et communiquer avec Londres (commander des armes, des explosifs, prévenir qu’un avion part de France tel jour…)
Des parachutes en vraie soie étaient largués par des avions avec des containers contenant des armes (les stens sont emballées de journal et de graisse pour ne pas qu’elles rouillent), des tickets d’alimentation, du tabac, des pansements, de l’argent (à la fin de la guerre, plus rare)…
Les Lysander sont des avions anglais légers mais qui ne peuvent voler qu’une semaine par mois par ciel dégagé et par pleine lune. Cet avion navigue à basse altitude, tous feux éteints. En circulant ainsi, ils évitent les avions allemands. Ils utilisent les cours d’eau (la Seine, les affluents de la Loire…) car la Lune se reflète dedans et cela fait une clarté. Jean Moulin a rejoint Londres avec ce petit avion après avoir attendu plus d’un mois dans une demeure de demoiselles à Bletterans (il a attendu un temps clair avec pleine lune). Raymond Aubrac et sa femme Lucie enceinte ont attendu plus de 3 mois et l’avion s’était embourbé. Les villageois et les paysans se taisaient, ils ravitaillaient les maquisards/Résistants.
Jean Moulin
, c’est le Préfet de Chartres (il représente d’Etat Français) au moment de l’invasion allemande.
Le Sénégal est une colonie française à cette époque. Les Allemands veulent faire signer à Jean Moulin un papier comme quoi des Sénégalais (français) ont fait des atrocités à des enfants, des femmes… Hors c’est l’Armée allemande qui en était responsable et Jean Moulin leur fait remarquer. Il est enfermé et se blesse à la gorge pour ne pas être torturé, pour ne pas parler. Le Maréchal Pétain le renverra et le Général de Gaulle lui confiera une mission… Mais un Résistant a dû parler sous la torture et avait prévenu les Allemands d’une réunion de Résistants. Jean Moulin a été arrêté, maltraité, torturé et il est mort dans un train.
Le 6 juin 1944 : les Alliés débarquent en Normandie. Le 15 août, un autre débarquement a lieu dans le Sud. Les Allemands reculent et se sauvent en Allemagne en passant par les Vosges. Ils ne prennent pas les grandes routes mais les petites routes départementales pour ne pas se faire prendre (Angirey, Ancier). Les maquisards qui se sont regroupés dans le bois d’Angirey (des russes) se sont battus le 10 septembre 1944 contre les Allemands durant une journée à Angirey. Dans cette bataille, il y a 12 victimes fusillées (maire, villageois, Résistants russes, graylois…). Les Allemands ne retrouvent pas les maquisards dans le bois. En représailles (par vengeance), les Allemands brûlent 46 maisons sur 50. Pierre Pezet (jeune Résistant de 21 ans), qui travaillait dans une librairie d’Arc-les-Gray, a fait partie de ces victimes.
Les Allemands, en se sauvant, font des horreurs dans les villages (incendies…). Ils savent qu’ils ont perdu.
La Résistance durant la Seconde Guerre Mondiale
Intervention n°2 de Mme Gaidry (Présidente de l’ANACR)
-17 juin 1940 : le maréchal Pétain demande l’Armistice. Charles de Gaulle part aussitôt en avion en Angleterre le 18 juin 1940 (il est secrétaire d’Etat à la Guerre). Il part « en douce » : il est part clandestinement (en cachette).
-Affiche aux couleurs du drapeau : « La France a perdu une bataille ! Mais la France n’a pas perdu la guerre ! ». « La flamme de la Résistance ne doit pas s’éteindre ». Le Général Charles de Gaulle veut continuer le combat, il n’est pas d’accord avec le maréchal Pétain, c’est l’Appel à la Résistance.
-De Gaulle a le sens de l’honneur : il n’est pas lâche, il veut aller jusqu’au bout. Il va faire appel à l’armée française, aux soldats, aux ingénieurs…
-La Suisse ne participe pas à la guerre, il n’y a pas de combats : c’est un pays neutre.
-On ne peut pas passer la frontière (ligne de démarcation) seul : les français ont besoin d’aide, de passeurs. C’est un acte illégal, interdit, dangereux (on peut être fusillé si on est arrêté) : c’est le premier acte de Résistance. On passe la frontière suisse ou la ligne de démarcation la nuit.
-Le canal de la Marne à la Saône est une « petite frontière », il y a des passeurs à St Seine/Vingeanne, Pouilly/Vingeanne… La Ferme de Montrichier (famille GAULIARD) est un lieu de passage en barque.
-Les familles écoutent la radio de Londres (la BBC) avec les postes de TSF. Mais tout le monde n’a pas de poste. Deux seules radios peuvent être écoutées : la radio allemande et la radio de Vichy. Mais elles ne donnent pas les bonnes informations : propagande allemande, défaites allemandes non annoncées… Churchill (gouvernement anglais) a autorisé des émissions dans la langue française depuis l’Angleterre, les familles qui avaient des postes essayaient d’écouter ces émissions. Mais les allemands brouillaient les ondes aux heures de ces émissions, c’était interdit d’écouter la radio de Londres. Le couvre-feu était à 21h, il fallait écouter « en douce » pour ne pas être entendu, arrêté et le poste confisqué. On écrivait les informations importantes dites à la radio sur un petit carnet.
-La croix gammée est le symbole du nazisme. La croix de Lorraine est le symbole de la France Libre du Général de Gaulle et il deviendra le symbole de tous les Résistants. La francisque représente le gouvernement du maréchal Pétain.
On encourage les Résistants à dessiner, graver des slogans, faire des graffitis (tags), des tracts pour manifester, des « V » de victoire, la croix de Lorraine, des fausses cartes d’identité, faux-papiers… sur les portes de grange.
-Le 14 juillet est la Fête Nationale de tous les français (Prise de la Bastille, Révolution) mais les Allemands l’interdisent.
– Le Front National pour la Libération et l’Indépendance de la France est le premier grand rassemblement de la Résistance.
-Une ronéo est un système d’impression de tracts mais cela est interdit. On imprime donc les tracts, des journaux clandestins dans les caves, dans les greniers… C’est un autre acte de résistance.
– Les résistants font également des actions de sabotage : couper les fils électriques, les lignes téléphoniques, déraillement de trains, sabotage de voies ferrées, on fait sauter des écluses… sont également des actes de résistance.
